« Maquettage » : différence entre les versions
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(mais on pourrait aussi dire, en dehors de la production industrielle, que l’inachèvement de la forme apporte une créativité qui ajoute à la valeur finale : de nombreux professeurs | (mais on pourrait aussi dire, en dehors de la production industrielle, que l’inachèvement de la forme apporte une créativité qui ajoute à la valeur finale : de nombreux professeurs vont nous apprendre à ne pas chercher à donner un aspect trop "fini"). | ||
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Dans le processus de l'animation 2d et du storyboard | Dans le processus de l'animation 2d et du storyboard, | ||
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On faisait des animatiques noir et banc et discontinues | On faisait des animatiques noir et banc et discontinues, où on pouvait déjà voir "le film". | ||
L’œil du réalisateur serait celui capable d'imaginer la synthèse entre | L’œil du réalisateur serait celui capable d'imaginer la synthèse entre | ||
un tel brouillon, un ensemble de textures, un script couleur, des palettes, des bribes de sons, etc... | un tel brouillon, un ensemble de textures, un script couleur, des palettes, des bribes de sons, etc... | ||
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Pour moi, cela est à commencer tôt sans attendre le luxe, la chance, les vrais moyens. | Pour moi, cela est à commencer tôt sans attendre le luxe, la chance, les vrais moyens. | ||
Cela permet de tout préciser, | Cela permet de tout préciser, lignes, compositions, couleur, texture, rythme. | ||
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Version actuelle datée du 26 décembre 2022 à 10:00
Le maquettage signifie pour moi l'esquisse, le brouillon, la maquette,
une forme inachevée donnant une certaine liberté liée au fait qu'on est pas en train de finaliser
(mais on pourrait aussi dire, en dehors de la production industrielle, que l’inachèvement de la forme apporte une créativité qui ajoute à la valeur finale : de nombreux professeurs vont nous apprendre à ne pas chercher à donner un aspect trop "fini").
Pour moi cela signifie concrètement :
de pas attendre une belle boite de peinture en couleur pour créer des motifs
de ne pas attendre le plateau pour travailler sur la lumière
de ne pas attendre même la maquette en volume pour travailler sur les décors
de ne pas attendre les comédiens pour réfléchir aux chemins, à la musicalité du texte,
bref de développer un forme d'écriture utilisant tous les aspects sensibles imaginables
et d'inventer de nouveaux aspects sensibles à chaque fois que cela fait sens (à moins de souhaiter la sobriété et l'improvisation par un choix justifié dans telle narration).
Bien sûr, les exemples sont infinis...
Chercher à rompre le coté intimidant,
non seulement de l'espace théâtral grandeur nature,
mais même de l'esquisse colorée, en utilisant le crayon
et même de l'esquisse crayonnée,
en rassemblant simplement une vaste quantité désordonnée de références graphiques :
amasser de la matière en quantité pour désamorcer la rigidité de notre vue sur la création...
Dans le processus de l'animation 2d et du storyboard,
on parle de rough (c'est à dire brouillon, à prononcer "reuf")
On faisait des animatiques noir et banc et discontinues, où on pouvait déjà voir "le film".
L’œil du réalisateur serait celui capable d'imaginer la synthèse entre
un tel brouillon, un ensemble de textures, un script couleur, des palettes, des bribes de sons, etc...
On nous enseigne beaucoup de ne pas se perdre dans le détail,
de garder une vision globale.
(pourquoi Vinci faisait pleins de cercles légers pour faire émerger une image ?)
Pour moi, cela est à commencer tôt sans attendre le luxe, la chance, les vrais moyens.
Cela permet de tout préciser, lignes, compositions, couleur, texture, rythme.